Rencontre avec le Menhir de Dole
- Chantal V

- 1 sept.
- 2 min de lecture
Cet été en me promenant en Bretagne, je suis tombée face à un géant de 9 mètres et 50 centimètres ! Pour la première fois de ma vie j'ai rencontré un Menhir, le Menhir de Dole. Dès l’instant où mes yeux ont croisé ce géant, j’ai ressenti quelque chose de profond, presque comme si je débuté un voyage dans le temps, comme si il m'emmené avec lui pour me raconter son histoire. Comme si le temps lui-même était suspendu.
Ce menhir, chargé de tant de siècles de silence, a tout vu, tout entendu, mais reste là muet. Il est à la fois majestueux et simple, mystérieux et pourtant étrangement rassurant, comme un gardien géant.
En le contemplant, j’ai eu le sentiment qu'il resterait debout encore durant des siècles, il semble éternel, en le touchant j'ai ressenti sa force, malgré la pluie, le vent, la neige, le gel, la chaleur, il est comme "neuf", très peu poli, sa rugosité semble vibrer sous les doigts.
En levant la tête pour voir son sommet j'ai eu l'impression qu'il s'adressait aussi au ciel.
Cette "simple" pierre semble avoir une âme, il est impossible de le voir comme un banal morceaux de roche.
Chaque contour de sa surface semble murmurer les secrets de ceux qui l'ont touché avant moi. Et moi, là, au milieu de cette immensité, je me suis sentie à la fois minuscule et connectée à quelque chose de plus grand, de plus ancien, de plus sacré.
" la légende raconte qu'il s'enfonce de manière imperceptible dans le sol à chaque décès. Lorsqu'il aura disparu, l'heure du jugement dernier sera venue".
Il y a des instants dans la vie où la beauté n’a pas besoin de mots. Le Menhir de Dole m’a offert l’un de ces moments : un souffle de Bretagne, une émotion pure, un lien silencieux entre le passé et le présent, entre la pierre et l’âme.
Chantal Vitalis





Commentaires